Infogérance AWS : Mondadori booste ses audiences

A propos de Mondadori France

Issue du rachat du groupe Emap France en 2006, la filiale française du groupe italien Mondadori est le numéro trois de la presse magazine dans l'hexagone avec un lectorat mensuel de plus de 20 millions de personnes. Elle publie plus de 30 titres de la presse féminine, automobile, people, science et loisirs et nature tels que Closer, Grazia, Science & Vie ou Télé Star. Mondadori France a également développé sa présence en ligne avec un site par titre et des applications mobiles. Cette activité digitale fédère 10 millions de visiteurs par mois à qui sont proposés des articles rédigés spécifiquement pour le web. Avec un chiffre d'affaires de plus de 334 millions d'euros en 2015, Mondadori France entend faire monter en force son activité digitale avec des magazines de renom.

Le défi

Jusqu'en 2015, Mondadori France s'appuyait sur un système d'information hébergé dans leur propre datacenter. Son équipe consacrait le temps de deux personnes pour administrer l'infrastructure. Nicolas Faye, Responsable d'Infrastructure de Mondadori France relate : "Nous devions régulièrement investir dans du nouveau matériel pour garder notre infrastructure à jour et faire évoluer ses performances. Toutefois, avec 1 téraoctet de données stockées, nous atteignions les limites de notre système, alors que ce volume était voué à augmenter".

De plus, des interruptions de services dues aux limites du système survenaient et endommageaient la qualité de service de l'activité digitale et l'image de marque de la société. Or, l'activité digitale de Mondadori France représente un levier de croissance prioritaire. Afin d'assurer une qualité de service de haut niveau, l'équipe informatique de Mondadori France décide en 2015 de la migrer dans le cloud. L'objectif visait à gagner en évolutivité, en stabilité, tout en cessant de devoir investir dans du matériel.

Pourquoi Amazon Web Services

A l'origine, Mondadori France a identifié deux fournisseurs cloud possibles, dont AWS. Une première tentative de migration dans le cloud concurrent d’AWS a été un échec : les instances proposées manquaient de stabilité et Mondadori a fait face à des pertes de données. Alors que le contrat avec son hébergeur traditionnel était déjà résilié, il lui fallait trouver une solution pour migrer les 28 sites de l’entreprise dans le cloud en moins de deux mois. "Face à cette situation d'urgence, AWS et son partenaire Claranet ont fait preuve d'une réactivité extraordinaire et d'excellence technique. La migration de tous nos sites dans le Cloud AWS s'est déroulée sans interruption de service et dans les délais" indique Nicolas Faye.

Aujourd'hui, Mondadori France utilise des instances Amazon Elastic Compute Cloud (Amazon EC2) dans un espace privatisé Amazon Virtual Private Cloud (Amazon VPC) et ajuste les capacités grâce à Amazon Auto Scaling. Amazon Elastic Load Balancing (Amazon ELB) fournit les capacités requises en matière d'équilibrage de charge afin de répartir le trafic applicatif. Amazon Relational Database Service (Amazon RDS) permet de gérer et de dimensionner ses bases de données en toute simplicité. Le stockage des données est assuré par Amazon Simple Storage Service (Amazon S3), et Amazon Elastic Block Store (Amazon EBS) dote Mondadori France d'un espace de stockage et de sauvegarde dont chaque volume est automatiquement répliqué.

“ Une fois migrés chez AWS, nos sites web ont affiché un temps de réponse réduit de 30 à 40%. Cette performance, combinée à une offre rédactionnelle sur mesure pour le web, a permis d'augmenter les audiences comme celle du site du titre Grazia qui a triplé d'avril 2015 à avril 2016"
Nicolas Faye, Responsable d'Infrastructure
Mondadori France

Les avantages

Depuis que les sites de Mondadori France ont été migrés sur la plateforme d'AWS, l'entreprise constate de meilleures performances : "Une fois migrés chez AWS, nos sites web ont affiché un temps de réponse réduit de 30 à 40%. Cette performance, combinée à une offre rédactionnelle sur mesure pour le web, a permis d'augmenter les audiences comme celle du site du titre Grazia qui a triplé d'avril 2015 à avril 2016. Au final, le nombre accru de visites sur nos sites génère aussi plus de chiffre d'affaires" analyse Nicolas Faye. Les journalistes également ont remarqué de meilleures performances avec des temps de chargement accélérés dans l'outil plurimédia qu'ils utilisent pour publier les articles en ligne. Cette qualité de rendement les a rassurés sur l'intérêt d'avoir migré dans le cloud le système en appui de l'activité digitale du groupe.

Depuis le Cloud AWS, le système de Mondadori France a aussi gagné en évolutivité. Gérer les écarts de trafic entre le jour, la nuit et les périodes de pointe se fait de façon entièrement automatisée avec Amazon Auto Scaling. Ainsi, les instances Amazon EC2 sont adaptées aux besoins en temps réel : en moyenne 2 instances la nuit, 5 en journée, jusqu'à 10 ou 15 en cas de pic de trafic. "Sur les sites les plus consultés, il est possible d'augmenter les instances Amazon EC2 en un clic. Cette évolutivité à la demande est formidable: les variations de trafic n'impactent jamais la qualité de service et les sites du groupe peuvent satisfaire la demande à tout moment" précise Nicolas Faye.

L'évolutivité permise par AWS simplifie aussi le stockage d'un volume de données en croissance continue, comme l'explique Nicolas Faye: "Nous stockons 5 téraoctets de données dans le Cloud AWS et ce volume va doubler d'ici deux ans avec la publication de 100 à 150 articles quotidiens par site. L'évolutivité offerte par Amazon S3 permet de prendre en charge ce volume sans limite, alors que notre ancien système imposait de réinvestir dans de l'espace de stockage au-delà de 1 téraoctet de données".

La qualité de service des sites de Mondadori France s'est aussi améliorée grâce à la stabilité que leur apporte AWS. Alors que dans l'ancien système, les interruptions de services n'étaient pas rares, Mondadori France n'en a subi aucune depuis sa migration chez AWS. Lorsque l'équipe informatique de Mondadori France a changé le système CMS (gestion des contenus) du site Grazia, son équipe a pu palier à un problème de développement en passant rapidement de 2 à 15 instances Amazon EC2 sans que la qualité de service du site ne s'en ressente. Selon Nicolas Faye, dans l'ancien système, ce cas de figure aurait provoqué une interruption de service le temps d'identifier et de corriger l'erreur.

“Nous stockons 5 téraoctets de données dans le Cloud AWS et ce volume va doubler d'ici deux ans avec la publication de 100 à 150 articles quotidiens par site. L'évolutivité offerte par Amazon S3 permet de prendre en charge ce volume sans limite, alors que notre ancien système imposait de réinvestir dans de l'espace de stockage au-delà de 1 téraoctet de données"
Nicolas Faye, Responsable d'Infrastructure
Mondadori France

Par ailleurs, la gestion des bases de données par Amazon RDS contribue également à davantage de fiabilité : "Amazon RDS nous a libérés de la gestion des bases de données. Nous savons que tout est redondé, sauvegardé, c'est un réel soulagement car nous savons que nos données sont toujours disponibles et en sécurité" apprécie Nicolas Faye. Autre intérêt de la redondance assurée par Amazon RDS: la possibilité de cloner très rapidement l'environnement de production pour les phases de développement. "Pour la refonte du site Closer, nous avons cloné les instances Amazon RDS de production avec 800 giga-octets de données en 30 minutes, ce qui nous aurait pris 3 à 4 jours dans notre ancien système". Il en résulte des phases de développement accélérées et la possibilité de mettre rapidement en ligne des versions optimisées des sites avec une reprise de tous leurs contenus, au bénéfice des lecteurs.

En migrant son activité digitale dans le Cloud AWS, Mondadori France a non seulement optimisé la qualité de service de ses sites, mais a aussi rationalisé la gestion de son activité digitale. Selon Nicolas Faye, le recours à AWS permet d'éviter les investissements matériels requis pour mettre à niveau un data center traditionnel et a déjà divisé par deux les coûts associés à l'infrastructure de son activité digitale.