Les Échos transforme son produit d’actualités en ligne, gère les pics de trafic, stimule sa capacité d'innovation et prend le contrôle total de toutes les couches d’architecture, en hébergeant son site Web emblématique sur des clusters Google Cloud Kubernetes.
Résultats obtenus grâce à Google Cloud
- Passer de 3 à 18 serveurs répliqués au moment critique du lancement.
- Réduire de quelques minutes à quelques secondes le temps nécessaire à la diffusion de contenus en direct.
- N’avoir aucune interruption de service sur les cinq mois qui ont suivi le déploiement.
- Offrir la liberté de forger un avenir numérique avec un contrôle total de la stack.
Puissance de calcul pour un déploiement critique multipliée par 5
Depuis que les frères Robert et Émile Servan-Schreiber ont lancé Les Échos en 1908, le premier journal financier français est l'une des sources d'information les plus fiables du pays, avec des collaborateurs comme l'économiste Joseph Stiglitz, lauréat du prix Nobel.
Pourtant, dans une industrie de la presse dont le lectorat est en baisse, la publication a dû combiner tradition et innovation numérique pour se développer dans sa mission d'offrir un journalisme de qualité.
Les Échos a été l'une des premières publications françaises à saisir le potentiel de croissance des médias en ligne, raison pour laquelle elle se considère comme "l'un des plus anciens et aussi le plus jeune des journaux français". Plus de 80 % de l'audience totale du journal est aujourd'hui en ligne, et 50 % de la diffusion payante est numérique. Grâce à une stratégie numérique puissante, la diffusion des Échos s'est développée pendant huit années consécutives dans un environnement médiatique troublé.
Pour prolonger sa croissance, Les Échos sait qu'il doit continuer à évoluer. C'est pourquoi le journal s'est tourné vers Google Cloud pour fournir l'architecture d'un projet qui va façonner le prochain chapitre de son histoire : un tout nouveau site Web conçu pour répondre aux exigences imposées par des cycles de 24 heures d’actualités, par les clients, et par les pressions financières du secteur.
Architecture dynamique pour réussir dans un environnement fluide
L'actualité est par nature imprévisible. Cette volatilité est aggravée dans un univers numérique où les utilisateurs exigent un accès instantané à une information de qualité. Le trafic se déplace à la vitesse d'un escargot à un moment donné et se transforme en déluge l'instant d'après, ce qui signifie que les serveurs peuvent être sur le point de tomber en panne, puis rester inactifs et réduire leurs ressources.
Les Échos ont connu des situations de crise dans lesquelles le flot de lecteurs à la recherche de nouvelles fiables a mis à rude épreuve les serveurs de leur centre de données classique. "Il y a eu une augmentation du trafic sur notre site Web que nous ne pouvions pas gérer " dit Adrien Pascal, CTO, Les Échos.
"Nous avions un site web obsolète, et un jour nous nous sommes sentis prêts à changer le DNS pour pointer vers la nouvelle plate-forme. Nous avons fait un grand saut du centre de données et du site Web traditionnels à Kubernetes sur Google Cloud. Et nous l'avons fait avec succès, en quelques minutes." - Adrien Pascal, CTO, Les Échos
Pour la refonte de son site Web, Les Échos avait besoin de l'architecture la plus puissante disponible pour héberger une plateforme sophistiquée, conçue pour diffuser les grandes nouvelles quand les lecteurs en ont le plus besoin.
Google Cloud est devenu le choix naturel quand Adrien a découvert les possibilités illimitées d’évolutivité ainsi que le déploiement flexible de microservices proposés par Google Kubernetes Engine (GKE).
Avec l'aide de Claranet, Premier Partner Google Cloud et Kubernetes Certified Service Providers, Les Échos est passé de "ne rien savoir sur Kubernetes" à la construction d'un cluster Kubernetes pour héberger le site en trois semaines.
Malgré cette facilité, le déploiement du site Web a constitué un pas de géant vers des territoires inexplorés. "Le jour de notre lancement, nous ne savions pas ce qui allait se passer ", dit Adrien. Pour ajouter à la pression, Les Échos a décidé de mettre instantanément l'ensemble de sa plateforme live en ligne, plutôt que de la déployer par étapes.
« Nous avons fait un "Big Bang", ce qu'il ne faut jamais faire d’après certains », dit Adrien avec un sourire ironique. "Nous avions un site web obsolète, et un jour nous nous sommes sentis prêts à changer le DNS pour pointer vers la nouvelle plate-forme. Nous avons fait un grand saut du centre de données et du site Web traditionnels à Kubernetes sur Google Cloud. Nous l'avons fait avec succès, en quelques minutes."
Big Bang vers un avenir numérique prometteur
"Avec Google Cloud, nos serveurs sont passés de trois à 18 en 10 minutes lors du lancement. Constater que tout fonctionnait parfaitement pendant le déploiement, sans aucune interruption de service, a constitué une véritable preuve de concept pour nous." - Adrien Pascal, CTO, Les Échos
Dans la matinée du 1er avril, Les Échos a lancé le site phare sur trois serveurs virtuels à un moment où le flux de nouvelles était modéré. Tout se passait bien, les utilisateurs étant redirigés vers le nouveau site Web en quelques minutes, lorsqu'un gros sujet d’actualité a éclaté, provoquant un pic de trafic au beau milieu du déploiement. Ce fut un moment de tension. Mais Google Cloud a simplement quintuplé la puissance de calcul pour absorber l'augmentation du lectorat.
"Pour une entreprise de presse, le cloud est idéal. La nuit et le week-end, avec moins d'utilisateurs sur le site, nous voulons seulement maintenir l'infrastructure minimale, pour réduire les coûts. Quand une onde de choc arrive, le trafic est multiplié par 100. Seule une plate-forme dynamique peut nous aider à gérer ça." -Adrien Pascal, CTO, Les Échos
Tout aussi important, Google Cloud a réduit la capacité des serveurs une fois que le pic de trafic s'est apaisé, ce qui a permis de réduire considérablement les coûts dans un environnement médiatique qui oscille entre chaos et calme.
Depuis son lancement il y a trois mois, le nouveau site Les Échos n'a pas connu une seule interruption de service. Et Google Cloud a renforcé l'avantage concurrentiel des Échos en réduisant le temps de diffusion des contenus en direct de quelques minutes à quelques secondes, faisant le pont entre ce qui est une éternité dans le monde de l'information.
« Pour une entreprise de presse, le cloud est l'idéal, » affirme Adrien. "La nuit et le week-end, avec moins d'utilisateurs sur le site, nous voulons seulement maintenir l'infrastructure minimale, pour réduire les coûts. Quand une onde de choc arrive, le trafic est multiplié par 100. Seule une plate-forme dynamique peut nous aider à gérer ça."
Une évolution permanente pour répondre aux besoins du lectorat
La rapidité et la fiabilité ne sont qu'une partie de l'équation de l'avenir numérique des Échos. Le nouveau site Web ajoute rapidement de nouvelles fonctionnalités et améliore l'expérience utilisateur en offrant une mise en page, des recommandations et une authentification personnalisée. Celles-ci sont adaptées aux besoins des abonnés individuels. Par exemple, ceux qui préfèrent une expérience de lecture traditionnelle peuvent télécharger un PDF qui recrée la version imprimée. L'équipe d'Adrien doit traiter la plate-forme comme un travail en cours permanent, ce qui est rendu possible grâce à la flexibilité de GKE dans la création et le déploiement de microservices en temps réel.
La possibilité de fournir des mises à jour techniques de correctifs en quelques minutes, du développeur à la production, constitue un des principaux avantages. Tout aussi important, les nouvelles versions de sites Web peuvent être annulées en cas de problème, puisque les anciennes versions sont temporairement stockées dans le cloud : "En cas de problème, il suffit d'appuyer sur un bouton et nous revenons aux versions précédemment construites, et en 30 secondes, nous sommes de nouveau en direct ", dit Adrien.
À l'avenir, Les Échos prévoit d’utiliser davantage de solutions de Machine Learning comme BigQuery, ainsi que des fonctions et des points d'accès dans le cloud, afin d'améliorer l'expérience de lecture personnalisée.
"Nous nous orientons de plus en plus vers l'analyse de données afin d'identifier les besoins des clients et les satisfaire ", explique M. Pascal. "Cette nouvelle architecture nous permet de personnaliser l'expérience de chaque utilisateur, en fonction de son utilisation et de ses préférences."
Habilité à bâtir une équipe de développement solide
Avant de migrer vers Google Cloud, l'équipe d'Adrien se concentrait principalement sur la performance du front-end impliquant l'expérience utilisateur et l'interface, avec des responsabilités de back-end sous-traitées.
La facilité et la flexibilité du nouveau cluster Kubernetes permettent aux Échos de prendre le contrôle de l'ensemble de l'architecture, l'équipe DevOps peut ainsi piloter tous les aspects de l'innovation des sites Web : " Ce cluster Kubernetes nous permet de créer l'avenir de notre plate-forme, en nous occupant nous-mêmes du front et du back-end. C'est un grand changement ", dit Adrien. "Cela veut dire que l’on s'occupe de toute la pile."
Et Google Cloud a permis à Adrien de construire une équipe de développeurs à partir de zéro : "Il y a encore deux ans, il n'y avait pas de développeurs ici, » dit-il. "Maintenant, c'est une équipe de dix personnes. Ces technologies nous permettent de maîtriser toutes les couches de l'architecture."
Les Échos jouit désormais de plus de liberté et est maître de son destin numérique.
Grâce à Google Cloud, nous avons repris le contrôle de notre management et de nos décisions informatiques ", déclare Adrien. "Nous sommes libres d'innover, de grandir et d'emmener l'entreprise dans la direction que nous voulons."