Les 50 travaux de la cyber-sécurité française

Le Ministre de la Défense Jean-Yves le Drian a présenté ce matin en Bretagne les cinquante mesures du Pacte Défense Cyber pour la France. L’ambition affichée du texte est de renforcer la cyber-défense française tout en l’aidant à structurer son développement.

Les cinquante mesures proposées par le texte couvrent de nombreux domaines en dehors de la Défense proprement dite (et notamment dans les secteurs académiques et industriels). Elles peuvent être lues comme une précision de la feuille de route nationale en matière de cyber-défense.

Nous vous laissons le soin de découvrir les 50 points de ce pacte sur le site du Ministère, et nous contenterons d’en rappeler ici les six axes principaux :

  • Durcir le niveau de sécurité des systèmes d’information et les moyens de défense et d’intervention du ministère et de ses grands partenaires de confiance
  • Préparer l’avenir en intensifiant l’effort de recherche tant technique et académique qu’opérationnel, tout en soutenant la base industrielle
  • Renforcer les ressources humaines dédiées à la cyberdéfense et construire les parcours professionnels associés
  • Développer le Pôle d’excellence en cyberdéfense en Bretagne au profit du ministère de la défense et de la communauté nationale de cyberdéfense
  • Cultiver un réseau de partenaires étrangers, tant en Europe qu’au sein de l’Alliance Atlantique et dans les zones d’intérêt stratégique
  • Favoriser l’émergence d’une communauté nationale défense de cyberdéfense en s’appuyant sur un cercle de partenaires et les réseaux de la réserve

Deux points intéressants ici pour la société civile et les RSSI, qui au quotidien se sentent parfois loin des préoccupations de la Défense Nationale : la mention d’une « communauté nationale de cyberdéfense » (lire : des opportunités pour des entreprises innovantes, en terme de marché ou de financement, peut-être ?) et la notion de parcours professionnels spécifiques (lire : des formations, des validations de compétences, peut-être la formalisation d’un socle de connaissances communes pour le métier de RSSI ?).

Jerome Saiz
Source